Tout a commencé avec ma mère. C’est elle qui m’a transmis l’amour des livres, presque sans s’en rendre compte. Un jour, j’ai ouvert Le Vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé — et quelque chose a basculé. Ce roman a marqué un avant et un après. Il m’a donné envie de plonger plus loin, autrement.

Puis le besoin d’écrire est venu. Pas un simple désir, non. Une nécessité. Comme si mes rêves refusaient de rester silencieux, réclamant leur place sur le papier.

Et puis, il y a eu cette rencontre inattendue, au bloc opératoire. Un auteur passionné, entier, avec qui l’échange a tout de suite été évident. Il a réveillé en moi l’envie d’oser, de me lancer.

Alors j’ai écrit. Des nuits entières. J’ai douté, recommencé, corrigé. Jusqu’au jour où j’ai tenu ce premier roman entre mes mains. Ce moment-là… c’était plus qu’un livre. C’était une part de moi